Les Bicloucipedistes Sur les routes d’Europe

On dirait le sud

 

Ciao a tutti !

On se la joue, mais il a d’abord fallu demander au patron du bar si « salut tout le monde » se disait bien comme ça… Comme vous l’aurez compris, nous venons de débarquer chez nos voisins italiens. La côte d’Azur est déjà derrière nous.

Dés le premier soir, nous y avons fait une belle rencontre : Michel et Natalie. Ces amoureux de streetstepper (un vélo encore plus bizarre que le nôtre) tiennent un magasin de cycles à Six Fours les plages. Grâce à leur hospitalité, nous avons pu camper derrière la boutique. La nuit commençant à tomber, nous étions plus que ravis !

Nous avons ensuite mis le cap sur Toulon où nous avons trouvé une piste cyclable très agréable. Peu après le Lavandou, nous avons ainsi pu camper au bord des falaises sans gêner personne. Comme nous le prouvera la suite, nous avons été chanceux. Car la côte d’Azur, même en hiver, n’est pas le paradis des campeurs sauvages…

Après avoir bien profité de notre endroit paradisiaque, nous avons pris la route pour la tant attendue ville de Saint-Tropez. Enfin surtout pour Catherine qui chantonnait avec émotion ses génériques préférés de « Sous le Soleil ». Hélas ! La pluie s’est mise à tomber. Et la ville des paillettes a plutôt rimé avec pique-nique frigorifiant sous un abri de fortune. Le café, pour se consoler, a quant à lui coûté 3,40 euros. Bref, on n’a pas joué aux riches très longtemps.

La pluie ne nous a pas lâchés de la journée et c’est congelés que nous sommes arrivés dans la charmante cité vidéosurveillée de Saint-Aygulf. La nuit pointant le bout de son nez, nous avons pris l’option « boire un café et demander innocemment un endroit où camper ». La combine ne prenant pas, nous avons sonné aux portes en demandant un coin de jardin. « Non merci », nous a répondu un habitant. Nous avons fini par nous rabattre sur le parc de la ville, mais il fermait à 18 h et la police veillait. Désespérés, nous avons demandé aux policiers où dormir. Et là, surprise ! Le gendarme nous a envoyés sans hésiter vers les bars abandonnés de la plage. Nous étions donc pour une nuit de plus au sec, dans un endroit qui, l’été, doit être surpeuplé.

La suite de la route a été une sorte d’incroyable percée dans le monde des ultra-riches. Cannes, Nice, Monaco. Nous vous en réservons deux clichés qui nous ont amusés malgré le malaise que cet étalage nous a fait ressentir. Le yacht baptisé « c’est la vie » sur le port de Monaco, on ne pouvait pas le louper.

Enfin, pour en venir à ce soir, la température en Italie est idéale. Entre 17 et 20 degrés la journée. C’est un bel avant-goût de la dolce vita qui nous attend.

On vous embrasse tous bien fort ! A bientôt !

2 Thoughts on “On dirait le sud

  1. Joëlle on 04/12/2013 at 00:00 said:

    L’accueil était plus chaleureux chez nos cousins grands bretons que dans le midi… Mais je suis sûre que nos cousins italiens vont remonter le niveau!
    Buono viaggio e ha presto. Baci

  2. Yves Blasquez on 08/12/2013 at 22:04 said:

    Vite ! Des trucs rigolos sur les super-riches !

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