Ciao a tutti !
Nous tardons un peu à poster les dernières nouvelles car les vacances en famille ont été bien remplies. Marie et Olivier ont travaillé d’arrache-pied pour vous les raconter. Bonne lecture et à la prochaine ! Antoine et Catherine.
Cela fait maintenant plus d’une semaine que nous avons retrouvé Catherine & Antoine, mais cela nous paraît bien plus long tant nous avons partagé d’aventures.
Nous avons fêté nos retrouvailles à Taormina, par un petit campement sauvage au bord de l’eau.
Les Horiot arrivent: « Mais où sont les vignes par ici ? »
Dès le lendemain, cap sur l’Etna, nous faisons 2 équipes : 4 biclous-relais et le camion-balai. Jamais le fameux dicton Sicilien n’a été si vrai: « Quand le cycliste a la mer dans le dos, ça va monter haut ! » 900m de dénivelé récompensé par une vue imprenable sur le volcan en activité. Nous sommes accueillis par Frank, vigneron à Solicchiata. Il nous guide vers ses vignes en terrasse sur les pentes de l’Etna et nous y installons notre campement pour plusieurs jours.
Nous passons une excellente soirée avec Frank & sa famille autour de ses jolis vins nature, chez Sandro qui nous régale avec de belles pizzas.
Nous profitons de ce camp de base pour explorer la région:
-randonnée sur l’Etna « fumant » entre sable volcanique et neige.
-visite de Catane & son marché aux poissons. Nous en profitons pour dégoter un beau morceau de thon qui nous régalera le soir au campement.
-découverte de la côte Ionienne où les enfants escaladent les rochers sous l’oeil des « Cyclopes »
Nous nous sentons bien sur l’Etna, mais il est temps d’explorer d’autres horizons; les volcans et les reliefs nous tentent tant que nous décidons de laisser les vélos et partons tous ensemble en camion. En route donc vers les Iles Eoliennes; Après délibération, c’est le Stromboli qui devient notre objectif.
Nous arrivons de nuit en « bateau volant » (Aliscafo). Nous dormons dans une petite pension au pied de l’île-volcan. L’île sans voiture est agréable à parcourir, le village est un labyrinthe de ruelles et petite maisons blanches et bleues. Nous nous croyons en Grèce !
Nous préparons l’ascension du volcan parmi les plus dangereux du monde avec Béatrice notre guide. Tout d’abord une giga pasta partagée avec Sergio, un espagnol qui fera l’expédition avec nous. Il y a une grimpette de 900m de dénivelé: un challenge pour Jeanne. Nous sommes tous très excités… Passé 700m d’altitude, le volcan fait entendre un premier grondement qui nous donne des frissons. Ce n’est que le début. Nous arrivons au dessus des cratères au coucher du soleil, l’ambiance est magique ! C’est avec émotion que nous assistons aux premières explosions. Nous nous sentons tout petits et très soudés. Entre deux éruptions, une petite explosion discrète mais festive: « Champagne ! »
Après ce spectacle magique, la descente au clair de lune dans le sable noir du volcan est presque irréelle et nous rentrons au village avec la sensation d’avoir vécu une expérience rare. Béatrice félicite les enfants et offre à Jeanne un t-shirt « Magmatrek »: quelle fierté! Nous quitterons le Stromboli juste après la visite du POA (poste d’observation avancé) qui scrute en détail l’humeur du volcan. Merci encore à Béa et Viviane pour cette découverte très enrichissante.
De retour en Sicile, nous visitons Céfalu sur la côte Tyrrhénienne, où les enfants s’offrent une baignade sous les encouragements des habitants. Pendant ce temps Antoine nous prépare le café Napolitain tel qu’il l’a appris dernièrement: un délice.
Nous décidons de quitter à nouveau la côte et de traverser la Sicile par le parc de la Madonie au milieu de hautes montagnes sauvages où nous découvrirons de très belles forêts de chêne-liège… Mais il fait froid à plus de 1000m, trop dur pour le camping sauvage, aussi nous redescendons vers la côte Sud et la « Sicile Africaine ». Au réveil, après quelques douzaines de tartines au Nutella (petit dèj officiel du voyage…), nous partons vers Agrigente où nous allons réveiller les Dieu grecs dans la vallée des temples sous un soleil printanier. Nous nous promenons entre des temples majestueux et des oliviers de plus de 500 ans, terrain de jeu idéal pour un cache-cache historique.
Puis le cap est mis sur la Sicile Baroque au sud-est, d’où nous vous écrivons ce post après la » journée des mille marches » à Ragusa. Nous avons laissé une plaine agricole et maraîchère pour de belles collines quasi « irlandaises », emplies de murets de cailloux ramassés aux alentours.
Mais assez parlé, car Modica, la cité du chocolat, nous attend, et nous dormons ce soir à Syracuse…
Avirey des ch’tis !
Marie, Olivier et les enfants.
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