Les Bicloucipedistes Sur les routes d’Europe

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British safari

 

Hello everybody !

Nous avons du Bob Dylan en fond sonore. Très heureux d’avoir trouvé une connexion Internet dans le pub le plus sympa de Bridgwater. Le serveur nous a fait goûter les bières avant de nous servir. Si c’est pas classe ça ! On a bien sûr opté pour la plus forte (qui doit être à 4°), parce que les autres ont franchement un goût de flotte. Mais ça, on ne le dit pas. On sait rester polis.

Depuis Exeter, nous avons franchi quelques murs à 25% pour admirer les landes du Dartmoor et de l’Exmoor. Là-bas, chevaux, poneys, vaches et moutons s’occupent de la circulation. Priorité aux animaux ! Pour une fois, nous ne sommes pas à l’origine des bouchons de circulation. On a bien essayé de sympathiser avec les moutons quand ils faisaient leur moutonrution, mais notre vélo les effrayait…

Nous avons aussi tenté d’aller en Cornouailles, mais le relief et le flot incessant de bagnoles sur la route ont eu raison de notre motivation. Après le joli port de Looe, nous avons fini par tracer au nord, direction Bristol, où nous devrions arriver demain soir. Nous avons bien hâte de visiter la ville de Portishead et de Banksy.

Sinon, depuis deux jours, nous avons une nouvelle compagne de route : la pluie. Une semaine de soleil, fallait bien que ça se termine par quelques averses. D’un point de vue logistique, c’est un peu compliqué. Rien ne sèche. Mais bon, on va finir par trouver une organisation digne de ce nom. Car d’après ce qu’on sait sur ce drôle de pays, il vaut mieux faire de la pluie son amie.

A très bientôt pour d’autres nouvelles (probablement du pays de Galles).

 

 

Here we are

Hello everybody !

On ne va quand même pas vous la faire en anglais, cré nom de Diou.

Nous vous écrivons d’Exeter, dans le Devon, que nous avons, il faut le dire, bien peiné à atteindre. S’il y a un mot que nous avons enregistré ces jours-ci, c’est « steep ». Pentu, raide, fortement incliné. Bref, entre cyclistes, on s’est rapidement compris. It is very very hilly !

L’accueil de nos voisins grands bretons est pour l’heure exceptionnel. Nous ne tombons que sur des personnes serviables,  sympathiques et souvent très drôles.

Jeudi, nous avons croisé Luke sur la route de Bridport. Un marchand de tapis. Nous lui demandions notre chemin, il nous a guidés jusqu’à chez lui pour une soirée imprévue de camping à la ferme. Avec cidre local et « organic » en digestif. Et thé à l’anglaise servi dans la tente le matin.

Hier, de nouveau paumés, nous avons croisé un peloton de cyclistes. L’un d’eux, Bob, nous a emmenés sur les plus belles routes qu’il connaissait jusqu’à la mer, au port de Beer. Nous avons refusé d’y boire une pinte car la côte qui nous attendait méritait toutes nos capacités. Mais ce n’est pas l’envie qui nous manquait.

Après quelques méchantes pentes à 15 %, nous avons atterri à Sidmouth qui vibrait au son d’un grand festival de folk. Nous y avons rencontré Simone et Claire, deux hippies complètement déjantées, qui nous ont fait un petit concert privé sur la plage. Nous avons mangé notre deuxième fish and chips du voyage (miam !), regardé le feu d’artifice et  fini par planter la tente sur un parking de la ville.

Pour finir, en vrac, quelques faits divers. Nous avons filé à l’anglaise du camping de Poole où une pie avait redécoré le coupe-vent de Catherine. Les toilettes publiques sont nombreuses et propres, un super bonus quand on fait du camping sauvage. Nous détestons Marks et Spencer qui vient de nous faire dépenser 8 pounds pour un pique-nique, non mais !

Merci à tous les commentateurs du site, nous avons toujours plaisir à vous lire.

 

 

 

 

La vie made in Normandie

 

Vite, un petit mot du Cotentin avant de prendre le bateau. Nous sommes enfin à Cherbourg où nous avons passé le cap des 1000 kilomètres devant le terminal du ferry. Incredible !

Depuis Ouistreham, que s’est-il passé ? Pour résumer : une bonne baignade, quelques bolées de cidre, de belles montées et descentes le long des plages du débarquement et de superbes campings sauvages. Ah oui, côté spécialités, nous sommes passés par Isigny-sur-Mer, la ville du beurre et de la crème fraîche. Miam ! Mais à notre grand désespoir, les pâtisseries de la bourgade étaient plutôt décevantes. Pas aussi riches qu’on l’espérait.

Nous avons aussi fait une rencontre sympathique. Un soir, à la recherche d’un campement, nous avons eu la bonne idée de rentrer dans une ferme, près de Sainte-Mère l’Église (image du parachutiste accroché au clocher de l’église). Cécile y tient une maison de retraite pour chevaux. Elle nous a gentiment permis de camper dans son pré à poneys, sous un pommier, cliché cliché ! Cette halte nous a permis de faire la connaissance de Gilles, Isabelle et leurs enfants, des Clermontois en vacances dans le gîte de Cécile. Militaire, Gilles nous a fait un topo d’enfer sur l’histoire du débarquement, carte à l’appui. Mieux qu’un musée !

Comme nous étions en panne de réchaud, la petite famille nous a en prime accueillis pour un petit déjeuner copieux. Avant de repartir, la maman de Cécile nous a donné une confiture de framboises qui tabasse. Bref, on a encore une fois été pourris gâtés par le hasard.

En espérant que ça continue chez nos amis les rosbifs 😉

 

 

 

 

Les pieds dans la Manche

780 kilomètres au compteur et nous voici les pieds dans la mer, à Houlgate, sur la côte fleurie de Normandie. Punaise que c’est émouvant de traverser la France d’Est en Ouest !

Depuis Orléans, nous avons traversé la Beauce vent de face, ses champs de blé en pleine moisson, ses villages serrés autour de la dep’ façon Far West. Bien heureux que le ciel soit couvert car il n’y avait pas un poil d’ombre.

Nous sommes passés par Châteaudun et comme son nom l’indique, son château, avant de faire un agréable camping sauvage dans la forêt. Puis nous avons traversé le Perche, une région vallonnée  charmante, surtout en arrivant dans sa partie normande où les maisons sont faites de pans de bois et de briques.

Après, nous avons pédalé jusqu’ à Lisieux, la ville de Sainte-Bernadette Sainte Thérèse. On ne sait pas trop pourquoi elle est devenue sainte d’ailleurs. D’après ce qu’on a lu, elle n’a pas vraiment fait de miracle. Mais bon… La basilique qui lui est dédiée est sacrément imposante. Et il y avait du people de la France entière. Peut-être même du monde !

Il nous reste à longer la côte normande jusqu’à Cherbourg. Objectif bateau dans quelques jours.

Au fil de la Loire

Des nouvelles du bord de Loire que nous avons sillonné sans la carte. C’est pratique les pistes cyclables ! Et puis ça donne la douce illusion de vivre dans un pays sans voitures.

Entre deux campings sauvages, la pause chez mamie Maya et papy Jujutte était salvatrice : une bonne douche, un repas gargantuesque, une visite du potager et du rucher et une longue nuit dans un vrai lit. Nous en avons également profité pour peser nos bagages : 40 kilos de sacoches. On comprend mieux les 5km/h dans les montées… Cela ne nous a pas empêché d’accepter un petit pot de miel nivernais.

Hier soir, deuxième pause cinq étoiles à Orléans chez Jean-Marc, Marie et la petite Delphine. Les jeunes parents sont rentrés d’un tour du monde de deux ans et demi à vélo ! Ils nous ont beaucoup fait rêver à travers leur site et nous sommes très heureux de partager un moment avec eux.

Nous reprenons la route direction la Normandie en passant par le parc du Perche. D’après la carte, ça a l’air joli. Il y a plein de routes vertes, mais plein de petits chevrons aussi… Gare aux mollets!

Départ top !

Un petit mot en direct live du bord d’un canal à 18 km de Decize. Nous venons d’y savourer un excellent pâté de campagne de chez Jacky, le boucher-traiteur du village. Un petit café et nous serons requinqués pour la suite de la journée.

Avant tout un grand merci à ceux qui se sont tirés du lit mercredi pour nous dire un dernier au revoir. Nous gardons un souvenir ému des croissants et cafés partagés à quelques minutes du grand départ.

Nous avons réussi à passer le col des Echarmeaux tant redouté. Les petites dosettes d’énergie offertes par les copains nous ont bien servi sur la fin ! Mais d’un point de vue gustatif, elles feraient vomir un rat d’égout…Un peu comme le sirop pur de la caravane du Tour de France.

Nous avons passé notre première nuit dans un pré au milieu des montagnes. De beaux éclairs tombaient autour de nous mais l’orage nous a épargnés. Ce lieu propice à la contemplation a fini de nous convaincre que nous avions fait le bon choix. Nous voilà libres pour un bout de temps et cela nous enchante.

Demain, halte chez les grands-parents d’Antoine à Nevers. A bientôt pour d’autres nouvelles !

J-1 !!

Nous voilà à un jour du départ, ouf ! Dernière vérification du matos étalé sur le magnifique lino posé hier soir avec l’aide de Thomas. Une imitation bois proche de la perfection, tout comme la pose 😉

Pour les Lyonnais, rendez-vous mercredi matin, entre 7h30 et 9h chez Potiron, au 26 avenue Jean Jaurès. Nous partagerons café et croissants chauds dans notre bistrot préféré avant de mettre un premier grand coup de pédales vers le col des Echarmeaux. One two three, c’est parti !

Les préparatifs

Pitoune est la première à avoir quitté le 15 rue Sébastien Gryphe pour aller vivre sa vie de chat aux Riceys,en Champagne. Elle y a trouvé une famille accueillante, un grenier plein de promesses et de la vraie herbe pour se rouler dedans. Nous la confions donc le coeur léger. De notre côté, c’est le chantier. Les cartons sont faits. Le salon a été détapissé et repeint avec l’aide précieuse d’Anthony. Il ne nous reste « plus qu’à » déménager puis poser le lino. Et après, taillo!

été 2012 – Millau-Saillant

été 2011 – La Bretagne