Les Bicloucipedistes Sur les routes d’Europe

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Rendez-vous lyonnais

Oyé, oyé, amis de Lugdunum ! Nous vous donnons rendez-vous le vendredi 8 novembre chez Potiron (26 avenue Jean Jaurès, 7ème) à 18 heures pour boire un verre. Ce sera l’occasion de vous revoir tous et de fêter notre nouveau départ vers le sud.

Au plaisir de vous retrouver !

Antoine et Catherine.

P.S. : Histoire que les patrons Marie et Jérôme prévoient bien leurs stocks de Picon, merci d’avance de nous tenir au courant de votre venue.

En famille

 

Qu’il fait bon vivre, près d’un feu de cheminée, entourés de nos neveux et nièce chéris. Antoine joue au baby foot avec Julien, Jeanne m’imite en utilisant son ordi Superman, Paul veille à ce que je n’écrive pas trop de bêtises. « C’est pas vrai, tu peux écrire tant de bêtises que tu veux, j’ai l’habitude », me lance-t-il. Pendant ce temps, Marie et Olivier sont en cuverie en train de fabriquer leur prochain Champagne. Eh oui ! Vous l’aurez compris, nous sommes loin, très loin de l’Ecosse où nous vous avions laissés.  Et si nous avons tardé à rédiger cet article, c’est que depuis, nous n’avons pas traîné !

D’abord, nous avons triché. Pressés par le temps, nous avons raccourci notre périple écossais en louant un grand engin à moteur. Grâce à lui, nous avons filé  en une nuit jusqu’à Douvres. De là, nous avons pris notre dernier ferry direction Calais. Nous n’avons pas eu le temps de dire « ouf » que nous nous retrouvions dans un camping de la Côte d’Opale à lire Fakir et La Décroissance, tout en buvant un ch’tit canon de vin blanc.

Les gens du ch’nord n’ont pas démenti leur réputation. Leur accueil était des plus chaleureux. Les routes, elles, étaient moins sympathiques. Il a fallu pousser sur les pédales à travers d’immenses champs monotones et des villages désertiques traversés en sifflant. Au moins nous n’étions pas tentés par des pauses bistrot comme en Irlande. Notre moyenne s’en est ressentie. Nous avons fait au minimum 90 kilomètres par jour ! Pas-de-Calais, Somme, Aisne, Marne, Aube. On a pu réviser nos départements. En arrivant près d’Epernay, en Champagne, la perspective d’atteindre les Riceys nous a fait exploser notre record: 9h30 de vélo, 152 km dans la journée. Autant dire qu’on n’est pas fâchés de se reposer quelques jours en famille. Le compteur affiche désormais 5238 km. C’est la fin du premier épisode. Il ne nous reste plus qu’à écrire la suite !

 

Back to UK

 

C’est encore sous le soleil, mais depuis un champ écossais, que nous rédigeons les dernières nouvelles. Eh oui, ce matin à l’aube, nous avons pris le ferry et l’Irlande, pour nous, c’est fini… Nous avons bien failli verser quelques larmes sur le pont du bateau qui nous éloignait peu à peu des côtes de cette magnifique contrée celtique.

Nous avions déjà eu un petit pincement au cœur en passant la frontière entre le Donegal et l’Irlande du Nord. Car de l’autre côté, c’était le UK. Tout avait déjà un peu changé. La monnaie, les drapeaux, l’histoire, les panneaux, les distances en miles…

Avant d’aller jusqu’à Derry (ma bien-aimée), nous avons navigué dans les paysages sauvages du Donegal, fait quelques détours par de grandes plages de sable blanc et pris des routes désertes à travers les landes de pierre. Bref, nous nous sommes régalés ! Un soir où le vent soufflait fort (toutes les raisons sont bonnes), nous nous sommes réfugiés dans un pub perdu. A l’intérieur, une poignée d’habitués jasait et riait fort autour du bar en profitant d’un confortable feu de tourbe. Le patron, trop sympa, s’est mis en popotte et a concocté pour tous des maquereaux avec des patates aux lardons. Les piliers du comptoir nous ont ensuite indiqué un lieu parfait pour camper : les dunes de la « beautifulest » (sic) plage du pays. Testée et approuvée, même si nous avions déjà vu la plus belle de notre vie, Maghera beach, un jour plus tôt près d’Ardara. M’enfin, on n’a pas chipoté pour ne surtout pas froisser la fierté de ces sympathiques messieurs.

Nous sommes arrivés à Derry (et non pas Londonderry, car c’est humiliant pour les Irlandais) un jour de pluie battante. Pour la première fois du voyage, nous avons posé nos bagages trempés dans une auberge de jeunesse. C’était un peu le luxe. Une douche chaude à volonté, des draps tout propres, un lit, superposé certes, mais un vrai lit quand même. Et des parapluies en libre service, fallait y penser ! Nous avons commencé notre virée dans cette cité fortifiée d’Irlande du nord par une visite guidée du Bogside, le quartier prolétaire catholique connu pour le tristement célèbre Bloody Sunday. Il fallait s’accrocher pour tout comprendre. Mais nous avions un guide qui, pour avoir passé plusieurs années de sa vie en prison et perdu un cousin le jour du drame, avait l’art de rendre l’histoire vibrante.

Un jour humide plus tard, nous avons fini par atteindre un lieu mythique dont nous ont parlé nombre d’Irlandais : la Giant’s causeway, ou chaussée des géants. Une bizarrerie géologique qui inspire de fabuleuses légendes. Nous y avons vu deux jumeaux au look kitsch à souhait en train de tourner un clip. Quand nos chemins se sont croisés, ils nous ont lancé d’un ton arrogant « hello tourists ». Ni une ni deux, Antoine leur a rétorqué : « Hello guys, I don’t even know who you are ». Médusée, la starlette à la houpette lui a expliqué qu’ils avaient représenté l’Irlande à l’Eurovision. Décidément, ce concours est bien dépassé. Cinq minutes plus tard, en observant une classe de collégien-ne-s découvrir leurs idoles en poussant des cris stridents  (oh my goooooood !), nous avons réalisé que c’était peut-être nous qui étions dépassés…

Bref. Nous voici en Ecosse. Pour notre premier jour dans cette région à découvrir en peu de temps, nous avons déjà serré la paluche d’un député indépendantiste qui voulait nous inviter à venir au parlement à Edimbourgh. Mais il est temps de penser au retour…

Terre brûlée…

 

Salut à tous !

On voulait vous écrire hier soir du « Hursty », un charmant petit pub du Donegal, mais nous sommes tombés dans une drôle d’embuscade. Un jeune homme accoudé au comptoir avait envie de jaser. Nous avons donc lâché l’ordi pour papoter avec lui. L’ami David nous a rapidement proposé le gîte. Trop contents à l’idée de trouver un vrai lit, nous l’avons suivi… Une fois sur la route, nous avons réalisé que nous avions rencontré un véritable mythomane. Le croirez-vous ? Notre hôte d’un soir a reçu plusieurs fois chez lui Barack Obama, Mike Tyson et Kate Winslet. Il a également échappé à la mort trois ou quatre fois. La plus impressionnante étant qu’il se serait fait jeter des plus hautes falaises d’Irlande, les Slive Leagues, et s’en serait sorti. Quelle que soit la taille de ses mensonges, nous avons passé un excellent moment en sa compagnie. Nous avons même fini par oser chanter en duo « la balade nord-irlandaise » de Renaud dans un pub. Et ça, c’est pas du pipeau !

Si nos souvenirs sont bons, nous vous avions laissés au Burren, une région caillouteuse pour laquelle nous avons eu un sincère coup de coeur. Mais ce n’était qu’une mise en bouche avant le tant attendu « là-bas…au Connemara » ! Enfin, nous avons pu la hurler nez au vent et sous le soleil, notre chanson préférée de Michel Sardouille. Et c’était beau, punaise que c’était beau. Des lacs partout, des montagnes majestueuses, des landes de pierres avec de petits moutons. Nous y avons dégoté un camping sauvage magnifique avec un coucher de soleil very romantic. Nous y avons également fait l’ascension de la Diamond hill, dont le sommet offrait une vue dégagée sur toute la région.

Entre ces deux échappées belles, nous avons fait escale à Galway, chez Brendan du réseau warmshower. Son accueil était digne d’un bed and breakfast quatre étoiles. Nous avons bien apprécié cette pause confortable dans notre routine parfois un peu roots…pour ne pas dire cradingue. Nous avons parlé vélo et voyage jusqu’à épuisement en dégustant un excellent riz au poulet qui nous changeait aussi des pâtes quotidiennes !

Après le Connemara, nous avons foncé sur la nationale entre bagnoles et camions pendant deux jours brumeux. Ces longues étapes nous ont permis d’atteindre le Donegal en passant par Sligo, une ville sympathique où nous avons eu droit à un bon concert. Les musiciens ont utilisé leurs instruments traditionnels pour jouer Paranoïd Androïd de Radiohead. Magique. Le soir-même, nous avons campé dans le jardin d’un hostel désaffecté plein de mille-pattes, d’araignées et de limaces. Beurk. Un avant-goût d’Halloween (qui trouve justement ses origines en Irlande).

Depuis deux jours, nous avançons plus lentement au gré du relief accidenté du Donegal, une chouette région moins touristique et tout aussi jolie. Le soleil est toujours de la partie. C’est très rare dans l’absolu pour l’Irlande, mais encore plus à cette saison. Il faut dire qu’Antoine a trouvé trois trèfles à quatre feuilles. La chance est avec nous !

 

Le vent dans l’dos

 

Hello everybody !

Nous vous écrivons de Lisdoonvarna, un village dans lequel se déroule actuellement la plus grande « foire aux célibataires » d’Europe. Avis aux âmes esseulées, il reste encore quelques jours devant vous. Pensez à prévoir un bon coupe-vent parce que ça souffle ici. Autour de 90 km/h la bourrasque parfois ! On a bien failli s’envoler sur les falaises de Moher cet après-midi.

Depuis Waterville, nous avons poussé le tandem sur une pente très raide pour atterrir à Portmagee, un village de pêcheurs dans lequel nous avons fait de belles rencontres. Le patron du fisherman’s bar nous a pistonnés pour un tour en mer qu’on a obtenu (après âpres négociations) à 20 euros au lieu de 100. Sacré deal ! Nous avons ainsi pu nous promener quelques heures autour des îles Skellig, classées au patrimoine mondial de l’Unesco. Il fallait avoir le pied marin parce que ça tanguait sec sur le bateau de Mickey Joe. Quelques touristes y ont laissé leurs tripes…

Le soir même, nous avons eu la riche idée de camper en bord de mer alors que les locaux nous avaient prévenus de « strong winds » à venir. La nuit a été rude et le réveil en catastrophe aussi. Il a fallu vite décamper pour éviter que la tente ne se déchire complètement…

Nous avons ensuite rejoint la péninsule de Dingle où nous avions prévu de rencontrer Phungie, un célèbre dauphin du coin. A défaut de le voir en chair et en os, nous avons déliré autour de la statue qui lui est consacrée. Non, le ridicule ne tue pas !

Cette excursion sur Dingle nous laisse de magnifiques souvenirs en tête. Nous avons roulé jusqu’à la pointe où jouait un flûtiste fort courageux par le temps qu’il faisait. Une Anglaise a pris pitié de nous trois et nous a offert quelques muffins pour le goûter. Le lendemain, nous avons franchi le Connor’s pass sans trop de difficultés mais sous un épais brouillard. C’est sans doute le voyage qui nous remplit d’ondes positives, mais nous avons quand même apprécié ce moment qui avait quelque chose de magique.

Accusant un léger « retard » sur notre périple, nous avons pédalé comme des dératés pour sortir de Dingle et rejoindre le comté de Clare. Notre route s’est arrêtée à Milton Malbay le temps d’un soir. Nous avons trouvé THE pub où se donnent rendez-vous les folkeux du coin. Douze musiciens pour à peu près le même nombre de spectateurs. Ils s’arrêtaient de temps en temps pour laisser un client ou une cliente pousser la chansonnette. On nous a sollicités mais nous nous sommes lâchement débinés.

Voilà pour les nouvelles. Demain, nous attaquons le Burren avant de rejoindre Galway et bientôt, bientôt, le… Connemara !

 

 

 

Après la pluie…

 

Bonjour à tous !

Nous voici sur le célèbre Ring of Kerry, une péninsule investie par les bus de touristes américains. Nous en faisons le tour à l’envers pour les éviter, c’est moins dangereux. Quand il nous arrive de les croiser aux points de vue, ils mitraillent le vélo au lieu d’aller regarder le paysage… A cause d’eux, nos chevilles vont enfler comme nos mollets.

Depuis quelques jours, nous en prenons plein les mirettes et plein les oreilles. Notre soirée au festival de Schull s’est terminée par un concert de bluegrass folk fantastique avec violon, contrebasse, guitare et percu.  Nous y avons fait la rencontre de trois arsouilles sympathiques qui ont tenu à essayer le vélo. Résultat des courses, une gamelle et trois tournées offertes avec insistance (bon d’accord, on n’est pas non plus du genre à se faire prier !).

Nous avons aussi fait une virée au pub de Kenmare un soir de concert. Il y avait le sosie par la voix de Joan Baez, mais elle ne chantait que des chansons traditionnelles irlandaises. C’était très émouvant.

Côté relief, ça devient montagneux. Nous avons passé trois cols en deux jours. En voulant grimper à pied au sommet du « Healy pass », Catherine s’est embourbée dans la tourbe. Elle a bien failli y laisser une jambe  !

Côté météo, nous sommes plutôt chanceux mais hier, nous avons pédalé vent de face sous la pluie dans un brouillard terrible. Autant dire qu’on n’a pas vu grand’ chose des falaises (qu’on imagine) du bout du Kerry. On attend avec impatience le retour du soleil annoncé pour cet après-midi.

Un fait remarquable ces derniers temps : nous nous posons souvent la question « quel jour on est aujourd’hui ? ». Cela nous rappelle à chaque fois un être cher (le frangin Guillaume!).

Sur ce, on vous embrasse tous bien fort.

 

 

 

 

 

 

 

Une bien bonne rentrée !

 

Salut salut !

Nous profitons d’un festival dans le port de  Schull pour faire une petite pause musicale dans notre périple. Nous ne ferons qu’une trentaine de kilomètres aujourd’hui, nos genoux et nos cuisses disent merci ! C’est aussi l’occasion de nous brancher pour vous conter nos dernières péripéties.

Depuis Ardmore, nous avons fait le plein de joyeuses rencontres.

La première a commencé autour d’un cimetière où nous cherchions désespérément de l’eau. Une élégante dame prénommée Anne est venue nous proposer son aide. Elle a d’abord rempli notre gourde, puis nous a proposé un thé, puis nous a indiqué un champ dans lequel nous pourrions camper avant de se raviser pour nous offrir carrément la douche, le dîner et le lit ! Et le breakfast qui va avec. C’était un moment assez magique car Anne habite à Ballycotton, un village en bout de route près d’une île avec un phare et de jolies falaises.

Nous avons ensuite mis le cap sur Cork où nous avions rendez-vous avec l’ami Aloÿs, pas vu depuis au moins huit ans ! Il nous a invités dans un resto puis nous a emmenés dans une superbe petite brasserie locale. Quand il nous a quittés, nous avons rejoint notre hôte warmshower, Darren, dans un pub où nous avons écouté un groupe de musique traditionnelle irlandaise.  A la fermeture, Darren et ses amis étaient encore « sur le party ». Nous avons donc poursuivi la soirée dans un immense pub-boîte de nuit où la musique était encore une fois en live. Nous avons bien dansé avant de rentrer sur deux tandems en nous tenant par les mains et en chantant « I want to ride my bicycle, I want to ride my bike ». Bref, une bien belle fête !

Nous avons retrouvé notre sympathique routine jeudi en rejoignant la côte à Kinsale, un ravissant port abrité par deux forts. Nous avons enchaîné avec deux beaux campings sauvages au bord de l’océan.

Du point de vue de la météo, le temps a commencé à changer. Il fait plus froid et nous essuyons quelques averses de pluie suivies de beaux arcs-en-ciel. Ce midi, on a mangé sous un pont. Le début d’une longue série d’abris de fortune  probablement ! Mais bon, on ne va pas se plaindre à l’heure où nous devrions être en mode « rentrée ». Héhé, ça ne fait que commencer !

Slainte !

De la crème solaire, qu’on doit mettre, de la crème solaire ! L’Irlande connaît son plus bel été depuis cinquante ans. Encore une fois, nous avons de la veine.

Depuis dimanche dernier, nous avons passé trois nuits à Dublin chez Pawel, Magda et leur fils Mickaël, des Polonais qui ont choisi de migrer ici pour le travail. Leur accueil était des plus chaleureux : serviette de toilette et bonbon sur l’oreiller d’un vrai lit avec des draps tout doux. Et la douche, oh, la douche ! Chaude à souhait avec une pression parfaite. On y pense avec nostalgie car à l’heure où nous écrivons ces lignes, nos cheveux sont tellement gras qu’on pourrait en tirer de l’huile…

Depuis Dublin, nous avons mis le cap au sud à travers la campagne irlandaise. Nous nous sommes arrêtés à Kilkenny pour la bière, of course. Mais la meilleure brasserie locale n’est pas celle qui porte le nom de la ville. Après dégustation, nous lui préférons cent fois la Smithwick’s. A ce propos – pour répondre au commentaire d’Albert – nous devons boire une pinte tous les 60 kilomètres 🙂  C’est la longueur moyenne de nos étapes ici en Irlande.

Nous avons atteint la côte à Arthurstown avant-hier et nous avons choisi de pousser jusqu’au phare de la péninsule de Hook. Grand bien nous en a pris, car nous avons été récompensés par le spectacle d’un phoque qui jouait dans les vagues ! Mais aussi par l’un de nos plus beaux coins de camping sauvage, sur un tapis d’herbes moelleuses au bord de la mer celtique.

Nous avons ensuite suivi les conseils avisés de Pawel en empruntant la Copper coast (côte du cuivre) où nous avons dormi parmi les coccinelles au-dessus des falaises.

Bref, le temps comme le moral sont au beau fixe. Nous sommes actuellement dans un pub où était diffusé tantôt un match de gaelic football (Dublin-Kerry), une espèce de mix entre le foot, le rugby et le basket. Les piliers du bar nous tapent la causette. Ils nous ont même trouvé un endroit où camper près de la plage, ça tombe bien, il est l’heure de s’arrêter !

Gros bisous à tous et à bientôt pour d’autres nouvelles.

On the boat again !

 

C’est depuis l’Irish Ferry (et non coffee) que nous vous postons les dernières nouvelles.

La traversée du Pays de Galles fut un véritable régal, pour les yeux comme pour le ventre. Nous avons d’ailleurs eu du mal à faire le choix des photos, vous en aurez un peu plus ce coup-ci.

A notre grande déception, nous n’avons pas eu à parler gallois. Les noms de villes étaient juste un peu plus difficiles à prononcer et à retenir, mais les gens s’adressaient à nous en english. Avec parfois un accent à couper au couteau, mais on est assez mal placés pour dire ça !

Après Builth Wells, donc, nous avons déniché un magnifique camping sauvage dans la dépeuplée Elan valley, au milieu des fougères et des landes. Parmi les rares voitures que nous y avons croisées, nous sommes tombés sur une Porsche en plein tournage de publicité. C’est vous dire si le paysage était à tomber par terre.

Côté cuisine, nous avons découvert une spécialité culinaire facile à faire au réchaud : les faggots. Ce sont d’énormes boulettes de viande finement épicées. Servies avec des pâtes le soir au camping, c’était parfait. Antoine a également fini par manger du mouton après les avoir tant admirés dans les landes ! Il n’a eu que très peu de remords.

Côté culture, nous avons visité le château médiéval de Caernarfon. C’est là que le grand Charles, prince de Galles, a été couronné.

Et côté records, nous avons passé le cap des 2000 kilomètres pile devant un pub 🙂 Non Pierrot, promis juré craché, on n’a pas triché !

Ce soir nous serons à Dublin en couchsurfing chez des cyclos. Nous visiterons la capitale avant d’aller explorer la campagne. Sur ce, on vous laisse, la côte des rouquins approche !

Biclou des villes, biclou des champs

 

Salut à tous !

Nous voici au Pays de Galles avec un petit sachet de gratons locaux (yummy!) et une grande mousse de la wye valley brewery (gloups!).

Les montagnes sont magnifiques ici mais nous ne sommes pas mécontents de les regarder d’en bas. La national cycle route nous fait passer dans les vallées verdoyantes, ouf ! Parfois Antoine décide de faire des détours pour aller voir des cailloux…enfin des dolmens, et nous nous retrouvons sur des routes à 20%. Le moteur avant du tandem apprécie moyennement les restes du néolithique dans ces conditions !

Nous avons passé deux nuits à Bristol, ville où le street art est partout. Nous avons pu voir un original de Banksy sur Park Street. Nous y avons aussi fait l’expérience de l’un des plus grands restaurants à volonté d’Angleterre et cette fois, promis juré craché, nous ne remettrons plus les pieds dans des « all you can eat ». Après, on ne peut plus décoller de la journée…

Nous étions hébergés grâce au site warmshower chez Yael, une mécanicienne vélo d’origine israëlienne et son copain écossais Ryan. Ils nous ont donné plein de bons conseils pour la suite et nous ont même raccompagnés dimanche aux portes de Bristol, sur la route du pont qui mène au Pays de Galles.

Le soleil est de nouveau avec nous ; le moral est au beau fixe. Il nous reste à rejoindre la côte Ouest pour remonter jusqu’à Holyhead et prendre le Ferry jusqu’en Irlande. Mais vous aurez sûrement des nouvelles d’ici là !