Ciao la compagnie !
Il est 17h30, nous sommes confortablement installés à la terrasse d’un café. Les lumières de Noël de Piombino nous rappellent que c’est bien l’hiver pourtant. Nos réveils sous la tente aussi, confessons-le ! Il ne fait pas chaud le matin quand la toile nous goutte dessus. Au moins nous ne traînons pas pour nous mettre en selle. Et, chose extraordinaire, nous nous levons plus tôt que lorsque nous travaillions. A 6h15 pétantes, Antoine prépare le café. Nous profitons ainsi pleinement de la lumière du jour.
Pour continuer par l’essentiel – la bouffe – on peut dire que nous sommes servis ! Nous parcourons chaque jour le mercato des villages que nous traversons en salivant devant les étals. Ici, la vita e bella quand on aime les pastas, le fromage et le jambon. Sans dépenser beaucoup, nous nous préparons de bons gueuletons le midi et le soir. Parfois, nous accompagnons le repas d’un Chianti. Mais nous sommes beaucoup plus sages qu’en Irlande sur ce point. Si si, on vous l’jure !
La côte italienne est beaucoup moins bling bling que la Côte d’Azur. Nous y croisons de nombreux cyclos sportifs qui nous disent presque toujours «ciao». C’est sympa. Lors d’une petite montée, nous avons également rencontré un couple de Français, Fabienne et Stéphane, qui rentraient de six mois de voyage à vélo couché. Nous avons papoté près d’une heure le long de la route. Ils nous ont confirmé que les Italiens n’étaient pas les plus forts du point de vue de l’hospitalité. Notre nouveau défi : réussir à nous faire inviter ! Ne serait-ce que pour progresser un peu dans la langue, car nous sommes limités.
Le camping sauvage est interdit dans tout le pays. Cela pimente un peu nos fins de journées, qui finissent presque toujours sur la plage ou dans un port. Sauf lorsque nous avons décidé de passer le col du Bracco l’après-midi et que nous nous sommes retrouvés à 600 mètres d’altitude pour la nuit… Nous avons alors tenté la cour d’un hôtel fermé pour l’hiver, mais vers 18h, un petit monsieur est venu nous dire « e privato, e privato ». Avec nos trois mots d’italien, nous avons réussi à négocier « una notte » en promettant de décamper tôt le lendemain matin. Cette contrainte nous a permis d’admirer le lever du soleil sur les montagnes des Cinque Terre.
Mais il nous arrive aussi d’avoir de la chance. Hier soir, nous avions grand besoin de prendre une douche. Nous avons longé une multitude de campings fermés avant de nous résigner et aller sur la plage. Le gardien du port nous a alors offert d’utiliser la douche des marins d’eau salée. Il ne pouvait pas nous faire plus grand plaisir. Grazie mille !
Côté touristique, en longeant la côte, nous découvrons le charme désuet des stations balnéaires hors saison. Nous avons beaucoup aimé Pise, sa tour penchée, évidemment, mais aussi ses ruelles et ses quais le long de l’Arno. Depuis Livourne, nous avons pris la route des vins et des oliviers de Toscane. Fait étrange, nous n’avons pas craqué pour une bouteille. Ce soir, ce sera gnocchis au parmesan et boulettes de viande… à l’eau. Quand on vous dit qu’on est plus sages qu’en Irlande !
Allez, bonne semaine à tous et à bientôt !
Une douche d’eau salée? ça doit coller, après, non? Quel courage! 😉
Coucou les Biclous,
Comment !… il y a des vignes et des Olivier: tout ce que Marie aime en fait !
Ne bougez surtout pas, on arrive…en janvier.
Grosses bises
les Horiot’
j’ai beaucoup de plaisir à vous lire et je vous envie beaucoup .Continuez à bien vous porter et à être heureux gros bisous jacqueline
Sympa la boustifaille italienne 🙂
Par contre je suis étonné que vous trouviez la côte moins « bling bling » que la côte d’azur, c’est pas le souvenir que j’en ai. Mais tant mieux !! Et de toute façon il me semble que ça l’est de moins en moins vers le sud.
Bonne route !!
Et détaillez un peu plus votre itinéraire s’il vous plait 😀
T
Entre deux pique-niques j’espère que vous trouvez le temps de visiter un peu les monuments… Avez-vous prévu d’aller à Sienne? C’est une merveille, mais toute l’Italie en regorge.
buono viaggio e buono appetito! Baci
C’est avec plaisir que je viens d’apprendre de votre arrivé en Italie d’où je viens de revenir après un voyage merveilleux de trois mois. Votre photo du Passeo di Bracco me rappel de cette montée le 18 septembre quand il faisait encore chaud. Aussi La Spézia où j’ai dü prendre un hôtel au lieu de faire le camping sauvage. Je vous recommande la côté d’Amalfie au sud de Naples et aussi la Sicile où j’ai passé trois semaines. Là j’ai eu la bonne chance de rencontrer Clément Panier, un français avec qui j’ai voyagé pendant 10 jours. Il voyage présentement vers le nord et donc c’est possible que vous allez vous croiser. Laissez-moi savoir si vous voulez des noms de hôtes qui m’on héberger, car il me fera grand plaisir de vous les faire parvenir. Je vous souhaite bonne route.
Ciao
Yves
Ciao Yves !
Figure-toi que nous sommes justement avec Clement, chez Luca et Rosanna à Rome. Le monde du cyclotourisme est vraiment tout petit ! Nous avons rencontré Clément au centre de la citta, par hasard, et nous avons réalisé que nous allions passer la nuit au meme endroit. Nous descendons demain en direction de Napoli par la cote. Si tu as des contacts, nous sommes preneurs !
Bises et bon retour au Canada.
Antoine et Catherine.