Hello everybody !
On ne va quand même pas vous la faire en anglais, cré nom de Diou.
Nous vous écrivons d’Exeter, dans le Devon, que nous avons, il faut le dire, bien peiné à atteindre. S’il y a un mot que nous avons enregistré ces jours-ci, c’est « steep ». Pentu, raide, fortement incliné. Bref, entre cyclistes, on s’est rapidement compris. It is very very hilly !
L’accueil de nos voisins grands bretons est pour l’heure exceptionnel. Nous ne tombons que sur des personnes serviables, sympathiques et souvent très drôles.
Jeudi, nous avons croisé Luke sur la route de Bridport. Un marchand de tapis. Nous lui demandions notre chemin, il nous a guidés jusqu’à chez lui pour une soirée imprévue de camping à la ferme. Avec cidre local et « organic » en digestif. Et thé à l’anglaise servi dans la tente le matin.
Hier, de nouveau paumés, nous avons croisé un peloton de cyclistes. L’un d’eux, Bob, nous a emmenés sur les plus belles routes qu’il connaissait jusqu’à la mer, au port de Beer. Nous avons refusé d’y boire une pinte car la côte qui nous attendait méritait toutes nos capacités. Mais ce n’est pas l’envie qui nous manquait.
Après quelques méchantes pentes à 15 %, nous avons atterri à Sidmouth qui vibrait au son d’un grand festival de folk. Nous y avons rencontré Simone et Claire, deux hippies complètement déjantées, qui nous ont fait un petit concert privé sur la plage. Nous avons mangé notre deuxième fish and chips du voyage (miam !), regardé le feu d’artifice et fini par planter la tente sur un parking de la ville.
Pour finir, en vrac, quelques faits divers. Nous avons filé à l’anglaise du camping de Poole où une pie avait redécoré le coupe-vent de Catherine. Les toilettes publiques sont nombreuses et propres, un super bonus quand on fait du camping sauvage. Nous détestons Marks et Spencer qui vient de nous faire dépenser 8 pounds pour un pique-nique, non mais !
Merci à tous les commentateurs du site, nous avons toujours plaisir à vous lire.
Alors comme ça les cousins grands-Bretons nous ont piqué nos jolies côtes auvergnates? Mais pour des mollets entrainés comme les vôtres pas de problèmes! J’irai bien vous rejoindre mais pour le pédalage j’aurai un « peu » de mal…
Profitez bien, amusez-vous et merci de continuer à nous faire partager cette formidable aventure.
Gros bisous
Nos mollets ont beau être entraînés, ils se laissent surprendre par les raidillons anglais. Ici les routes ne sont pas en lacets, elles attaquent les collines frontalement… Étirements obligatoires le soir !
Cela dit, rejoins-nous quand tu veux avec JJ. Vous pourrez faire la voiture balai. Mais attention, on monte à 5 km/h !
bisous à tous les deux.
Antoine et Catherine.
Alors, ça y est, vous êtes en Albion… J’ignorais que les routes pouvaient être pentues, là-bas…Continuez à nous tenir au courant ! Bises et bon vent! Il me semble d’ailleurs que vos visages sont bien plus bronzés qu’à votre départ…. 😉
On s’est d’ailleurs pris quelques coups de soleil en ne nous méfiant pas du temps couvert anglais. Le soleil attaque de derrière les nuages !
gros bisous et au plaisir de te lire,
Antoine et Catherine.
Bravo pour les 1000 bornes ^^ Hésitez pas su le « poisson/patates », on dirait qu’Antoine à déja perdu 10 kilos, il semble tout maigre ! (enfin, plus encore que d’ab !)
Bonne route chez les rosebiefs, bye bye ! ^^
Ce n’est pourtant pas faute de goûter les spécialités locales (fudge, english breakfast…). On ne lésine pas non plus sur les doses le soir au camping. Mais il faut croire que le vélo, c’est bon pour la ligne. Surtout en Angleterre !
Hello les bicloucipédistes,
Juste un petit mot pour vous dire que je suis avec plaisir votre progression ! Profitez-en bien.
Une petite info de France quand même, pour des expatriés qui n’ont pas la chance d’écouter Radio Paris : ici c’est le bonheur, on a gagné 0,5 % de croissance au deuxième trimestre, les journalistes versent des larmes de joie, les hommes politiques sourient et les économistes ne contrôlent plus leur érection.
Bonne route !
Pierre
Merci Pierre pour cette petite mise à jour qui nous remplit de bonheur ! On regrette de ne pas pouvoir écouter le 7/9 de France Inter pour suivre la courbe de la croissance au quotidien…
Bon courage à toi pour la reprise !
Des bises,
Antoine et Catherine.