Qu’il fait bon vivre, près d’un feu de cheminée, entourés de nos neveux et nièce chéris. Antoine joue au baby foot avec Julien, Jeanne m’imite en utilisant son ordi Superman, Paul veille à ce que je n’écrive pas trop de bêtises. « C’est pas vrai, tu peux écrire tant de bêtises que tu veux, j’ai l’habitude », me lance-t-il. Pendant ce temps, Marie et Olivier sont en cuverie en train de fabriquer leur prochain Champagne. Eh oui ! Vous l’aurez compris, nous sommes loin, très loin de l’Ecosse où nous vous avions laissés. Et si nous avons tardé à rédiger cet article, c’est que depuis, nous n’avons pas traîné !
D’abord, nous avons triché. Pressés par le temps, nous avons raccourci notre périple écossais en louant un grand engin à moteur. Grâce à lui, nous avons filé en une nuit jusqu’à Douvres. De là, nous avons pris notre dernier ferry direction Calais. Nous n’avons pas eu le temps de dire « ouf » que nous nous retrouvions dans un camping de la Côte d’Opale à lire Fakir et La Décroissance, tout en buvant un ch’tit canon de vin blanc.
Les gens du ch’nord n’ont pas démenti leur réputation. Leur accueil était des plus chaleureux. Les routes, elles, étaient moins sympathiques. Il a fallu pousser sur les pédales à travers d’immenses champs monotones et des villages désertiques traversés en sifflant. Au moins nous n’étions pas tentés par des pauses bistrot comme en Irlande. Notre moyenne s’en est ressentie. Nous avons fait au minimum 90 kilomètres par jour ! Pas-de-Calais, Somme, Aisne, Marne, Aube. On a pu réviser nos départements. En arrivant près d’Epernay, en Champagne, la perspective d’atteindre les Riceys nous a fait exploser notre record: 9h30 de vélo, 152 km dans la journée. Autant dire qu’on n’est pas fâchés de se reposer quelques jours en famille. Le compteur affiche désormais 5238 km. C’est la fin du premier épisode. Il ne nous reste plus qu’à écrire la suite !
Bravo! un grand merci aussi pour toutes ces nouvelles, on a voyagé avec vous!
est-ce qu’il y a une chance de se croiser pendant cette pause? On est à Lyon le we du 26-27, sinon à Tours…
Bisous
Eh ben les chéris qui me manquent, vous êtes champenois, certes – mais quand est-ce que vous venez boire du vin d’Ardèche ?
Ici, vous savez, il ne mousse pas : c’est du vin d’homme, du vrai.
On vous attend, vous passez quand, bande d’enfoirés ?
Je vous embrasse sans pédaler et en levant le coude bien haut – saloperie de gamay…
Pierre
Eh oui, Nananère… nous avons les biclous pour nous tout seul; mais rassurez-vous nous les abreuvons de Pinot régulièrement et les partageons avec tout le village en fête.
Nous les lâcherons à nouveau dans la nature bientôt, alors sachez les attraper au bond.
Bises à tous
Marie & Fil
On attend avec impatience la suite du voyage. J’espère que vous avez fait le plein de bisous et de câlins avec les trois loupiots! Bon vent et à bientôt le plaisir de lire les nouvelles de la péninsule! Gros poutous.
Hello ! Quand donc arrivez-vous sur Lyon? Et combien de temps restez-vous?
Salut Yves !
Nous arrivons le 3 novembre à Lyon. Nous organiserons des retrouvailles chez Potiron dans la semaine, probablement le mardi 5 au soir. Nous repartirons le week-end qui suit.
On t’embrasse bien fort.
Antoine et Catherine.
Et vous comptez passer par le plus beau pays du monde en allant à Lyon ?
ça fait dévier le la vallée du Rhone, mais ça fait pas un gros détour non plus ^^ Nous n’aurons pas encore déménagés, ça serait marrant de vous voir avant ; la prochaine fois que vous passerez en Auvergne on habitera à Antoingt et on sera 5 ! 🙂
Bisous les jeUÛUnes !
Et bijour aux RyRycetons vendangeurs ^^
Salut cousin,
Nous n’aurons malheureusement pas le temps de faire un crochet par l’Auvergne…Ce n’est pas l’envie qui nous manque pourtant. A notre prochain retour probablement !
Des bises à toute la famille,
Catherine.
Bien reçu ! Merci et à bientôt !
bravo à tous les deux pour votre exploit : oui c’est un exploit ; vous voilà de retour sur le sol français j’ai hâte de vous revoir ; j’ai suivi avec intérêt votre périple quelles photos magnifiques ; combien de fois je vous ai enviés !
je vous embrasse
Si vous êtes toujours en région champenoise, vous pouvez passer a Sens.
Thierry