Tchüss !
Chers amis, chère famille, c’est sans doute la dernière fois que nous vous écrivons de l’étranger. Enfin, dernière fois… jusqu’au prochain voyage, bien sûr !
Comme vous vous en doutez, la finale de la coupe du monde est pour nous l’occasion de faire une sacrée fiesta avec les Allemands. Si nos souvenirs sont bons, nous retrouvons notre tente à 5 heures du matin. Autant dire que le réveil est difficile. ..Un tantinet ambitieux, nous décidons tout de même de reprendre la route. Après vingt petits kilomètres, nous finissons par déclarer forfait pour poser le campement au milieu des limaces. Rien d’idyllique, certes, mais pour dormir le plus tôt possible, nous ne sommes pas très exigeants.
Après deux journées de calme réparateur, nous retrouvons nos amis Bérengère et JB à Dillingen. Heureux de reformer le quatuor, nous reprenons d’emblée nos interminables conversations et fous rires le long de l’eurovélo 6.
La frontière française approchant, nous parlons de plus en plus du retour, partagés entre la hâte de retrouver les nôtres et l’angoisse de reprendre la vie à zéro. Cette ambivalence se traduit même dans notre façon d’avancer. Impatients de déguster notre première baguette, nous allons pourtant de plus en plus lentement, profitant de la moindre halte baignade dans le Danube, ou retardant l’heure du coucher pour rester ensemble autour du feu. Il faut dire que nous nous rencontrons à un moment très intense du voyage, la tête remplie de souvenirs impérissables et de projets pour l’avenir.
A Sigmaringen, une chouette surprise nous attend. Nous tombons par hasard sur la fameuhly, qui voyage à quatre sur de pittoresques tricyles couchés. Nous ne les avons pas revus depuis Athènes. Au moment des retrouvailles, l’émotion est à son comble. Manu, Hélène, Léo et Malo vont se joindre à nous pour la suite du périple. Nous sommes désormais huit en file indienne sur l’eurovélo 6, un vrai convoi ! Nous rentrons tous en France après un an sur les routes. Nous faisons tinter fort les sonnettes. Nos campements sauvages sont assez impressionnants. Trois tentes, sept vélos, une grande bâche tendue pour abriter nos repas et nos parties de kem’s.
Dans la joie et la bonne humeur, nous avançons ensemble vers le connu et l’inconnu : notre pays, nos amis, nos familles, nos nouvelles vies à construire. Nous sommes émus et nous le serons plus encore dans quelques jours, au moment de dire tout simplement « bonjour » aux douaniers alsaciens.
A très bientôt !
Ca fait déjà un an que vous êtes partis !! Après ce périple , vous allez écrire un livre ? votre voyage ne vous a pas conduit en Ardèche,!!! la prochaine fois.
Bisous à tous les deux .caty et JC
Z’avez loupé l’anniversaire d’Elliott, tiens !
En même temps vous étiez déjà absent pour la naissance non? 😉
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Bon allez ça suffit les conneries, reviendez maintenant, z’avez oublié d’éteindre la cafetière en partant.
Bon retour ! Dommage de ne pas vous croiser quelque part… Profitez-bien de vos derniers jours à vélo !
Alors ça y est, c’est bien le dernier, vous êtes sûrs? Vos récits imagés vont bien me manquer… et à d’autres aussi, mais bon on est ravis de vous revoir enfin.
Gros bisous et bon courage pour les derniers kilomètres!
Sigmaringen est vraiment la ville providentielle pour les cyclos. L’an dernier
c’est exactement là que nous avons atteint nos premiers 2000 kilomètres. Nous étions en train d’immortaliser le compteur quand 2 trickes sont arrivés avec un couple et leur 2 chiens aidants, la jeune femme ayant une prothèse de jambe. Pendant notre discussion, une autre famille parisienne de 5 personnes est arrivée avec 1 vélo droit, 1 tandem, 1 Grasshoper et 1 HP Streetmachine. Un sacré rassemblement totalement improbable et imprévisible.