Hola !
Nous avons quitté la Grèce pour le Mexique sans prendre ni l’avion, ni le bateau. Depuis une semaine, nous vivons sous le toit convivial de Poncho et Hermann, près de la station de métro Katehaki, à Athènes. Nous y avons été accueillis d’emblée par une longue leçon de cumbia, une danse populaire mexicaine. Il a fallu dérouiller nos hanches pour les remuer en rythme. Pas facile !
Nous sommes ainsi passés d’une vie campagnarde quasi monacale à la frénésie de la capitale. Première mission : trouver notre magasin de vélo pour y récupérer des colis. Les derniers numéros de La Décroissance (merci Vincent !), des chaussures neuves pour Catherine, quelques outils, mais toujours pas le précieux paquet qui comporte la jante et le pédalier… Nous voilà encore coincés. En guise de consolation, nous découvrons que nous ne sommes pas les seuls dans ce cas. Nous faisons la rencontre, par l’intermédiaire du vélociste, d’une joyeuse famille de Français qui pédale en Europe en trikes. Leurs biclous étant aussi endommagés, Hélène, Manu, Léo et Malo sont bloqués depuis deux semaines à Athènes. Ils attendent également un ferry pour monter plus vite au nord de la Grèce. Nous les retrouvons à la station de métro Akropolis pour sillonner ensemble les quartiers populaires. Nous avons beaucoup à échanger sur le voyage à vélo, un sujet intarissable. Et leur folle équipée familiale nous inspire pour la suite 😉 Entre cafés frappés et yaourts glacés, nous passons de très belles journées en leur compagnie.
Vendredi soir, Poncho et sa copine Argentino-chilio-croato-grecque (!!) nous ont fait découvrir Athènes by night. Resto copieux puis dernier verre sur le toit d’un immeuble avec vue sur l’Acropole illuminée. Magique ! Nous prenons le dernier métro, bondé, pour rentrer dormir un peu. Le lendemain, rebelotte avec un excellent concert de musique latine. Nous y retrouvons Vasiliki et finissons la soirée à 4 heures du matin. Nous ne sommes plus habitués à ce rythme fêtard et la fatigue se fait sentir… Dimanche, repos. Antoine arpente le musée archéologique pendant que Catherine reste à la maison pour dévorer son journal préféré. A propos de journal, pensez à acheter La Décroissance ce mois-ci (et les autres aussi). Nous y figurons à la page internationale, c’est le début de la renommée.
Il nous reste beaucoup de choses à voir dans la capitale grecque. L’Acropole, entre autres lieux incontournables. Mais ça tombe bien, a priori, puisque nous avons le temps… Eh oui, c’est notre devise du moment : faire contre mauvaise fortune bon cœur.
On vous embrasse et on vous dit à la prochaine !
Salut les jeunes, merci pour ces moments passés ensemble dans ce petit village grec 😉
On vous souhaite que les pièces arrivent rapidement !
Nous voilà arrivés à Alexandropolis, plus que quelques jours avant la Bulgarie !
Bisous de nous 4 et au plaisir de re partager 54 cafés / jour ensemble.